Comment négocier un salaire de départ plus élevé

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Même lorsque vous réussissez à trouver le travail dont vous rêvez, la question du salaire se pose toujours. Est-il possible de négocier un taux de départ plus élevé ? Oui, c'est possible, à condition que vous vous reconnaissiez à votre juste valeur et que vous présentiez la preuve que vous le méritez. Voici quelques suggestions pour vous aider lors de la dernière négociation avant de commencer le job.

Se préparer

  1. Débarrassez-vous de toute réticence à demander un salaire plus élevé. Si vous êtes quelqu'un qui se sent peu enclin à demander plus d'argent parce que vous avez peur ou que vous avez des problèmes d'estime de soi et un manque de confiance par rapport à votre valeur, alors il est temps de faire face à votre Némésis. Le fait d'être reconnaissant d'avoir un job en temps durs, la peur d'encaisser un « non » ou le fait d'être gêné à l'idée de demander une augmentation salariale n'est pas une bonne approche. Toutes les raisons qui vous empêchent d'agir sont des moyens de vous empêcher d'obtenir une très bonne offre. Voici quelques facteurs courants qui empêchent plusieurs personnes de négocier la meilleure offre.
    • La peur : la raison la plus courante pour laquelle les gens ne demandent pas plus d'argent, c'est la peur d'être rejeté, d'être considéré comme trop arriviste, la peur du ressentiment de vos futurs patrons et la peur de se sentir misérable si la réponse est un non. La peur détruit tout ce qu'il y a de bon dans la vie et plus vite vous l'affronterez, mieux vous vous sentirez, aussi bien mentalement que financièrement.
    • L'excuse du salaire offert : le fait de vous dire que le salaire offert est déjà suffisant, que vous n'avez pas besoin de plus ou que vous aimerez le job, de sorte que l'argent offert sera suffisant, constitue juste des excuses. Ce sont des excuses pour ne même pas essayer, pour ne pas vous lancer et pour ne pas négocier. Vous méritez plus que des excuses. Après tout, aimez-vous suffisamment le job pour vous lancer sans rien demander ? Non, bien sûr que non ! Il ne s'agit pas de ce genre de passion.
    • L'humilité : une pointe d'humilité est parfaite de temps en temps, mais, à la longue, il ne sert à rien d'être un paillasson, surtout lorsque votre bienêtre est en jeu. S'inquiéter à propos du fait d'être mieux payé que vos amis ou les membres de votre famille, de ne pas être considéré comme humble ou de se dévaloriser à cause d'un talent inné au lieu de l'effort n'est pas un bon signe d'humilité, mais plutôt un moyen de vous rabaisser. Vous aurez suffisamment le temps de faire preuve d'humilité à propos de l'emploi, lorsque le patron profitera de toute la gloire de votre travail. Si vous avez vraiment un problème avec le fait de ne pas être considéré comme humble, alors entrainez-vous à être reconnaissant envers la capacité d'introduire la demande avant qu'on vous le sollicite. Ainsi, vous pouvez vous débarrasser de l'inquiétude de ne pas être considéré par les autres ou de vous sentir inutilement coupable.
    • Le manque d'estime de soi : en n'étant pas sûr que vous méritiez plus, en vous disant que les autres sont plus intelligents ou plus méritants que vous ou qu'ils méritent de recevoir plus d'argent, vous vous rabaissez de la pire manière qui soit. Vous feriez mieux d'arrêter cela, avant de sombrer dans l'anonymat.
    • Le manque de confiance : cela est lié au manque d'estime de soi, à la peur et à l'humilité. Vous êtes inquiet à l'idée d'essuyer un refus ou d'avoir l'air arriviste ou vulnérable. C'est une très mauvaise manière d'entamer la relation avec votre futur lieu de travail et votre patron le remarquera. Au moins, pensez à demander qu'un stage d'affirmation de personnalité soit inclus dans le cadre de votre programme, si vous n'arrivez pas à supporter l'idée de demander de l'argent.
    • L'apathie : vous n'en avez cure. Les expériences passées vous ont peut-être enseigné qu'il était inutile d'essayer. Le problème avec l'apathie, c'est que ce sentiment se glisse dans toutes les fibres de votre corps, une fois que vous vous laissez aller à le ressentir. Mettez-vous cela dans la tête dès maintenant.
    • Des concepts étranges : certaines personnes ont des idées bizarres ou des concepts étranges à propos du fait de gagner plus d'argent. Par exemple pour eux, les gens riches deviennent snobs ou gourmands, que les questions d'argent constituent un problème ou un souci que personne ne doit se rabaisser à gérer ou que cela risque de compromettre la relation avec le patron ou les collègues. Si vous avez ce genre de pensées déséquilibrées, dites-vous que vous trainez un fardeau qui vous ralentit. Débarrassez-vous dès maintenant de ces concepts étranges. C'est votre compte en banque qui en bénéficierait.
  2. Soyez audacieux. Pensez-y : si vous ne demandez pas une augmentation salariale, votre patron ne devinera pas vos besoins à votre place. Les patrons ne sont pas télépathes et ils n'ont pas l'habitude d'augmenter un salaire, à moins qu'on les incite à le faire. Souvenez-vous qu'en dépit du fait qu'il y ait une chance pour qu'on vous dise « non », il y a aussi une chance qu'on vous dise « oui » ou « nous verrons bien ce que nous pouvons faire » ou encore « pourquoi ne pas essayer un compromis ? » Dans tous les cas, l'employeur vous écoutera, évaluera votre volonté à vous impliquer et à rechercher le meilleur, et c'est quelque chose qu'il extrapolera par rapport à votre performance quant à donner le meilleur de vous-même et à en retour demander la même chose de la part de la compagnie. Même si la réponse est un non, vous avez entamé la relation d'emploi avec un message positif d'assurance et d'audace, et au moment de discuter d'augmentation à l'avenir, on se souviendra de vous. Cela voudra aussi dire que vous êtes quelqu'un qui doit être pris au sérieux.
    • Si vous ne demandez pas, alors vous avez probablement laissé cette opportunité à quelqu'un de plus audacieux. Soyez plutôt celui qui tente le coup.
    • Après avoir parlé d'argent au début de la relation d'emploi, vous saurez clairement ce qu'on attend de vous, en vue de gagner plus à travers des augmentations. C'est une position vraiment confortable à rechercher.
  3. Soyez prêt à aussi encaisser un « non ». Sachez à l'avance comment vous réagiriez si la réponse est un non. Soyez généreux, mais essayez aussi de penser de façon créative. Dites-vous que l'employeur est venu à la table de négociation en étant sincère.
    • Souvenez-vous que votre salaire ne vous représente pas. C'est juste du bizness, rien de personnel.
    • Souvenez-vous de l'affirmation émise plus haut pour soulever d'autres possibilités non monétaires qui justifieraient un « non ».
    • Même si c'est un non, c'est bien d'avoir essayé. Vous avez prouvé que vous pouvez poser des questions et vous assumer. Vous vous en sortirez bien avec cet emploi.
    • Pour finir, Souvenez-vous qu'un non pourrait signifier un « pas maintenant, mais nous ne pouvons pas vous expliquer la raison », c'est-à-dire que la situation économique ne le permet pas pour le moment, mais la compagnie ne vous révèlera surement pas ses secrets. Cependant, si vous restez dans l'entreprise au fur et à mesure que le temps passe, il est possible que vous ayez une augmentation pour compenser le « non » initial.
  4. Traitez cela comme une transaction financière, parce que c'est exactement ce que c'est. Même si c'est personnel pour vous, cela ne l'est pas pour la compagnie, qui veut simplement vous compter parmi son personnel le plus vite possible, et ce, à un bon prix. C'est une autre chance pour vous de faire du selfmarkéting tout en sachant que vous êtes déjà engagé et d'avoir un léger avantage pour pouvoir demander un salaire plus élevé avant d'accepter l'emploi.
    • Pour ceux qui sont introvertis, à la mode ou timides et qui paniquent ou qui n'aiment pas du tout l'idée de se « vendre », ne confondez pas le fait de promouvoir votre valeur professionnelle, avec votre valeur personnelle. Il n'est pas question de votre valeur personnelle ici. C'est plutôt votre atout professionnel que vous devez prendre le temps de façonner pour en faire un atout standard. Traitez cela comme une transaction commerciale et restez tout à fait professionnel. Votre selfmarkéting n'est pas basé sur la promotion de ce qui est important à propos de vous-même.
    • Reconnaissez que la plupart des compagnies s'attendent à une renégociation de salaire et mettent ainsi la barre à un niveau plus bas que ce qu'ils espèrent que vous accepterez. Bien que cela ne s'applique pas à toutes les compagnies (et soyez prudent avec les organisations gouvernementales où les niveaux de paiement sont affichés et clairs), mais pour quoi accepter la possibilité qu'on vous ait proposé un salaire plus bas que la normale ? Tentez le coup !
    • Réalisez que c'est ceux qui demandent qui sont pris en compte. Qui ne tente rien n'a rien, que ce soit maintenant ou au cours d'une autre transaction sur le lieu de travail.
  5. Entrainez-vous. Si vous êtes le genre de personne à être plus nerveux lorsque vous demandez quelque chose et trouvez cette histoire de négociation de salaire plus dure que de participer à l'entretien qui vous a fait avoir le poste, alors prenez le temps de vous entrainer à demander. Tenez-vous devant un miroir et parlez à haute voix, donnez les raisons pour lesquelles vous demandez plus, le montant proposé et les réactions face à des questions potentielles et face à un rejet. C'est le moment de développer votre « discours » dans le confort de votre propre maison.
    • Demandez à un ami digne de confiance de jouer au patron. Demandez-lui de répondre en utilisant divers scénarios, afin que vous puissiez vous entrainer sur chacun d'eux. Le scénario du « oui bien sûr, nous augmenterons votre salaire » et celui du « hors de question » ainsi que celui du « nous réfléchirons à la question ».

Étayer votre dossier

  1. Pensez à ce qui vous rend unique et précieux (mis à part ce qui vous a fait avoir le poste). Il est ici question d'établir votre valeur professionnelle, de clarifier et de confirmer à votre niveau la raison pour laquelle vous demandez une augmentation. Comparez vos compétences et expériences avec celles d'autres personnes qui exercent dans le même domaine et notez les facteurs clés qui démontrent que vous vous situez un cran au-dessus d'eux. Sélectionnez surtout vos points forts que vous trouvez excellents et démontrez votre style unique et votre talent. Même si certains de ces facteurs interviendront dans votre CV et au cours de l'entretien, il y aura toujours quelques faits concrets que vous pouvez présenter pour convaincre votre futur employeur. C'est aussi une chance de montrer une preuve étendue et détaillée de votre valeur lorsque vous êtes confronté à d'autres personnes. Pensez à :
    • votre niveau et l'étendue de votre expérience dans le domaine
    • votre formation, y compris une éducation en cours et votre éducation attendue ultérieurement
    • votre capacité à attirer de nouveaux clients ou à vous servir de vos relations/contacts
    • votre niveau de connaissance à propos de votre nouvel employeur de même que celui de vos concurrents et comment profiter de cette connaissance pour le bien de votre employeur
  2. Faites vos recherches. Vous ne pouvez pas négocier sans les faits. De plus, vous ne pouvez jamais supposer que votre employeur a connaissance de tous les éléments à portée de main, pour la simple raison qu'il n'est pas payé pour veiller sur vos intérêts. Une fois que vous êtes sûr d'avoir obtenu l'emploi, alors il est temps pour vous de savoir ce que d'autres employés qui sont dans votre position gagnent dans l'industrie. En plus de votre expertise et expérience particulière, cela devrait vous donner une idée claire et réaliste de ce à quoi ressemblerait un bon salaire dans votre position et de savoir si l'offre est raisonnable, faible ou formidable (il est à supposer que « formidable » est un terme rarement utilisé pour une proposition de salaire). Recherchez des faits concrets qui soutiendront vos affirmations. Voici quelques importantes choses à faire :
    • consultez un guide de salaire (cela peut exister en ligne, mais cherchez dans la librairie de votre localité si vous êtes dans le doute)
    • discutez avec vos mentors ou avec vos précédents patrons
    • parlez avec vos collègues pour voir s'ils peuvent indiquer les compétences qui d'après eux ressortent dans leur expérience et chercher à savoir qui a démontré ces compétences par le passé
    • parlez si possible avec des clients et recueillez leurs commentaires à propos de votre travail
    • cherchez à savoir combien la société paie habituellement à ses employés qui sont dans votre position
    • il est recommandé que vous ayez idée d'un montant exact à donner comme suggestion à votre futur employeur. Il est plus difficile de dire non à un chiffre spécifique et raisonnable, plutôt qu'à une somme pas claire et probablement extraordinaire
  3. Déterminez quelle offre finale vous accepterez et quel montant vous aimerez vraiment. Après avoir fait des analyses sur votre probable emploi et avoir évalué la compensation de la société pour laquelle vous travailliez précédemment, définissez une bonne controffre. Pour la négociation, il est bien de déterminer un montant qui vous satisfera ainsi qu'une somme basique que vous accepterez, en fonction du salaire proposé.
    • Cela représente votre échelle de salaire.
    • Vous pouvez ensuite l'utiliser pour établir votre controffre.
    • Le fait d'avoir ces chiffres vous aidera à vous préparer à faire votre controffre et à décider entre accepter ou refuser l'offre finale de votre employeur.
    • Prenez en compte votre région. La région et le cout de la vie peuvent faire une grosse différence. Un directeur commercial dans une compagnie à Poitiers n'aura pas le même salaire qu'une autre personne ayant le même poste à Paris. Le cout de la vie sera un facteur déterminant du salaire d'un employé.
  4. Soyez réaliste et raisonnable. N'espérez pas obtenir un supplément alors qu'on vient de vous faire une offre satisfaisante. Avoir un salaire plus élevé est un bon objectif, mais vouloir un salaire astronomique est faire preuve de gourmandise ou d'irréalisme. Ne demandez jamais un salaire plus élevé que le maximum disponible pour votre position sur le marché, à moins que vous n'ayez une raison exceptionnelle. Là encore, il faudrait que vous fassiez des recherches minutieuses, mais que vous utilisiez votre intuition ainsi que vos connaissances générales, pour savoir comment faire une bonne négociation.
    • Acceptez que le fait d'avoir obtenu l'emploi ait une part importante de votre procédé de négociation. C'est précisément ce que votre futur employé pense constamment et pousser trop loin peut vous nuire.
    • Acceptez le fait que certaines compagnies ne peuvent se permettre de vous offrir que ce qu'ils peuvent, avant que votre « facteur unique » ne soit au-delà de leur compétence. Gardez en tête que même les grandes compagnies doivent continuer à faire des profits et cela implique de ne pas trop hausser les salaires de leurs employés. En effet, les salaires trop élevés sont considérés par la plupart des citoyens comme étant une évolution malsaine de l'emploi et au cours de la prochaine décennie, la modération deviendra un élément clé de la détermination des salaires, même pour les PDG hauts gradés.

Faire une controffre salariale

  1. Demandez le programme d'indemnisation intégral pour évaluer les aspects sur lesquels vous devrez faire pression pour votre controffre. Demandez une répartition (écrite) du programme d'indemnisation intégral composé des couts-avantages proposés (dentaires, médicaux, etc.) Un programme d'indemnisation intégral inclut non seulement votre salaire, mais également d'autres avantages comme des vacances, des congés payés, l'accès au téléphone de la compagnie ainsi que l'assurance médicale, dentaire, santé et vie.
    • Une fois que vous avez reçu cette information, vous pouvez inclure des augmentations à ces avantages, comme faisant partie de votre controffre.
    • Par exemple, vous pouvez demander un salaire plus élevé pour spécifiquement compenser le fait de dépenser plus en termes d'avantages médicaux. Ou encore, vous pourriez demander une autre semaine de congés payés.
    • Souvenez-vous que le fait de parfois demander une compensation non monétaire peut vous donner plus de marge au moment de faire votre controffre.
  2. Déterminez si vous avez besoin de plus de temps ou si vous pouvez faire une controffre dès l'instant. Si vous pouvez aisément la faire après que l'offre initiale ait été proposée, alors allez-y. Si vous avez besoin de plus de temps pour évaluer la situation et déterminer une controffre, dites (comme mentionné plus haut) : « je voudrais avoir un peu de temps pour réfléchir à votre offre ».
    • Donnez ensuite un délai à l'employeur au bout duquel il aura de vos nouvelles.
    • Dites par exemple, « puis-je vous appeler d'ici demain soir ? »
    • Demander du temps pour réfléchir à la proposition montrera que vous n'accepterez pas n'importe quelle offre et que vous réfléchissez beaucoup aux questions relatives à votre emploi. Vos employeurs potentiels ne devraient pas voir cela comme étant une mauvaise chose.
  3. Exprimez votre intérêt pour le job. Avant de faire votre controffre, affirmez que vous êtes grandement intéressé par le poste et par le fait de travailler pour la compagnie. Cela rassure le recruteur qu'il a pris la bonne décision en vous offrant le poste.
    • Dites par exemple « je suis vraiment heureux que vous m'ayez offert le job et je suis très excité d'avoir l'opportunité d'apporter ma contribution à votre compagnie ».
  4. Définissez votre salaire idéal avec une marge raisonnable, de même que votre controffre. En fonction de votre recherche comme nous l'avons décrit ci-dessus, donnez votre salaire idéal avec une marge acceptable.
    • Il peut être avisé de définir votre salaire idéal comme étant la limite maximum d'une marge raisonnable.
    • Si vous pensez qu'il est équitable que vous soyez payé 90 000 €, alors demandez un peu plus lorsque vous définissez votre salaire idéal.
    • Essayez par exemple « mon salaire idéal est 95 000, c'est-à-dire entre 84 000 € et 95 000 € ». Votre salaire idéal explique ce que vous aimeriez gagner et votre tranche salariale montre ce qui est acceptable.
    • En fonction de cet exemple, vous n'accepterez pas moins de 84 000 €.
  5. Donnez les raisons pour lesquelles vous donnez un certain montant en tant que salaire idéal et échelle salariale. Faites savoir au recruteur que vous ces chiffres ne vous sont pas simplement passés par la tête.
    • Expliquez que vous avez fait des recherches sur les tranches salariales acceptables pour ce poste dans votre domaine.
    • Expliquez également en quoi vous êtes éligible pour cette tranche salariale, en fonction de ce que vous apportez à la compagnie.
    • Les facteurs qui pourraient vous amener à décider que vous méritez votre salaire idéal incluent :
      • votre expérience
      • votre formation
      • vos compétences
      • vos capacités
      • votre personnalité
  6. Soyez ferme et confiant pour augmenter les chances que votre controffre soit acceptée. Si vous faites vos recherches et les utilisez comme lignes directrices, votre controffre devrait être raisonnable. Lorsque vous faites votre controffre, il est avisé d'être ferme et confiant, sans douter ou oublier un chiffre.
    • Cela montrera à votre employeur que vous croyez vraiment en votre capacité à prendre le poste, que vous savez que vous en valez le coup et que vous êtes prêt à accepter un salaire minimum.
    • Être ferme vous avantage à ce moment, parce que la compagnie veut clairement vous engager et ne veut pas gaspiller du temps et de l'argent pour chercher quelqu'un d'autre.
  7. Assurez à votre employeur que vous voulez vous fixer sur quelque chose pour lui donner le temps de considérer votre controffre. L'employeur pourrait avoir besoin d'un certain temps pour réfléchir avant de faire une autre controffre. Si cela arrive et que vous n'êtes pas encore prêt à vous décider, il est important de faire savoir à votre employeur que vous êtes sérieux à propos du poste.
    • Vous pouvez dire : « je voudrais arrêter une décision qui nous arrangerait tous les deux, et ce, le plus vite possible ». Cela lui montre que vous êtes sincère et qu'il ne perd pas son temps avec vous.
    • Attendez-vous à ce que votre futur employeur veuille du temps pour réfléchir, et peut-être pour négocier encore avec vous. La demande à durée indéterminée, mais potentiellement positive du temps de réflexion qui s'ensuit par un « négocions encore un peu » est une possibilité. Votre employeur ne satisfera pas toutes vos requêtes (très probable), mais pourrait vouloir d'un compromis. Voyez ces réactions comme des signes positifs et soyez prêt à négocier en cas de besoin.
    • Si l'on vous pose des questions, répondez-y calmement et avec patience, même si vous avez l'impression d'être en train de faire un autre entretien. Votre futur employeur est peut-être en train d'investiguer sur vous pour avoir plus de détails susceptibles de l'aider à se décider.
    • Parfois, votre engagement vis-à-vis de l'entreprise pourrait être mis à l'épreuve. Si vous avez travaillé à la maison pour vous préparer à l'entretien et à cette question, vous devriez vous en sortir haut la main. Faites attention à ne pas sous-entendre que votre engagement dépend de ce que vous aurez comme salaire. C'est un test très délicat, alors choisissez juste de rassurer l'employeur par rapport à combien vous êtes heureux de faire partie d'une entreprise qui reconnait vos compétences et expérience.
    • Si vous avez effectué des recherches et avez jugé qu'il est approprié de le faire, vous pouvez suggérer des compromis pendant la négociation pour ouvrir les possibilités de divers types de récompenses telles qu'un congé supplémentaire, du temps libre pour le bénévolat, des bonus annuels ou des actions, un bureau plus large, des vols vers la maison si votre domicile est très éloigné du lieu de travail, un cours de développement personnel, une adhésion à un club, une place de parking, etc. Dans plusieurs cas, la compagnie peut avoir une marge par rapport à une récompense non monétaire qu'elle serait ravie d'ajouter à votre programme.
  8. Achevez la requête sur une note positive ; elle a toutefois été reçue par votre futur employeur. Que vous ayez réussi ou non (et dans la plupart des cas, vous pourriez ne pas savoir, étant donné que plusieurs employés demanderont du temps pour considérer votre requête), achevez la conversation de façon polie et sans supplication. Un simple « merci beaucoup » à la réponse de l'employeur est une bonne et neutre façon de répondre. Continuez à sourire, cela fait partie de votre approche de la personne amicale et ouverte que vous êtes.
    • Ne le remerciez pas avec effusion pour avoir considéré votre offre en utilisant des tonnes de superlatifs. Cela semble désespéré.
    • Ne réagissez jamais violemment à un « non », comme le fait de dire que vous savez que tout nouvel employé dans la compagnie est mieux payé que vous et d'autres bêtises dans le genre. Cela amènera l'employeur à vouloir retirer l'offre d'emploi.
  9. Mettez l'offre par écrit. Quelle que soit l'offre, n'acceptez jamais un emploi sans que le programme entier ne soit signé en caractères. Alors, il ne vous reste qu'à foncer droit vers votre poste, Monsieur le brillant négociateur !

Conseils

  • Si l'on vous demande combien vous étiez payé avant, il est préférable que vous donniez une tranche. Par exemple, si vous gagniez 45 000 € par an, vous pouvez dire à votre futur employeur que vous receviez entre 40 000 et 50 000 €. Essayez de ne pas trop élargir votre échelle de salaire. En fait, il est important d'avoir une gamme précise en fonction de votre position au sein de l'industrie et être malhonnête pourrait vous faire perdre le job.
  • Si vous avez l'impression de ne pas être payé à votre juste valeur, ne vous tracassez pas. Au moins, vous avez déjà presque le job et vous ne pouvez qu'évoluer et le salaire suivra. Acceptez le poste de bonne grâce et continuez à vous battre pour être le meilleur. Il y aura de nouvelles opportunités d'augmentation de salaire, de promotions, de voyage et autres qui surviendront à l'avenir, sans parler de l'expérience que vous acquérez maintenant qui peut vous aider à réaliser vos buts.
  • Pensez à ce que vous offrez de plus. Le fait que la compagnie vous ait offert le poste signifie qu'elle a besoin de vous. Cependant, si vous avez quelque chose de plus pour impressionner votre futur employeur en plus de votre compétence professionnelle, il serait temps de le montrer. Par exemple, vous avez peut-être la possibilité d'apporter deux nouveaux clients à la compagnie ou encore que vous avez peut-être envie d'apporter plus de clients que le job vous le demande. Ne faites pas ces promesses à mots couverts, mais faites clairement comprendre à la compagnie que vous avez une dynamique spéciale à apporter à la compagnie. Soyez de toute façon prêt à tenir ces promesses, parce que vous aurez dévoilé à la compagnie ce que vous pourriez faire pour elle et ces promesses feront partie de tout ce pour quoi vous serez employé. Autrement dit, n'offrez que ce que vous étiez déjà prêt à apporter en tant qu'employé, quel que soit le résultat de la négociation de salaire, en espérant que cela montrera à votre employeur votre valeur.

Avertissements

  • Ne soyez pas la source d'une divergence entre deux compagnies, surtout lorsque vous n'avez pas vraiment une autre opportunité qui vous attend (comme retrouver votre ancien poste). La compagnie avec laquelle vous négociez pourrait vous laisser tomber si vous donnez l'impression d'avoir des favoris. Souvenez-vous de ne pas comparer les compagnies, ni lancer des menaces ou de fanfaronner que vous avez de meilleures opportunités ailleurs.
  • Vous ne pouvez négocier que pendant l'espace situé entre le « vous avez le job » et le « oui, merci ». Tenter de négocier après que vous ayez accepté de commencer le job est trop tard.

Éléments nécessaires

  • Des comparaisons entre des sociétés homologues de l'industrie – taux de salaires, même niveau de travail
  • Une liste de vos compétences professionnelles
  • Un miroir (et peut-être un ami) pour répéter votre requête
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