Comment se comporter avec des personnes en colère

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Il peut être difficile de gérer des personnes qui sont fâchées avec vous. La colère peut éclater dans quasiment n'importe quelle situation : avec un ami, un inconnu, chez vous ou dans la rue. Des confrontations houleuses peuvent aussi se produire au travail, avec des collègues, des supérieurs ou des clients. Cela est surtout le cas si votre emploi implique un contact direct avec un public, comme d'offrir des services ou gérer de l'argent . Cette expérience est sans doute assez courante, mais elle est désagréable et déroutante. Vous ne pouvez pas maitriser les réactions des autres, mais vous pouvez utiliser certaines stratégies pour vous protéger et contrôler vos propres échanges .

Se protéger

  1. Éloignez-vous de toute situation qui parait dangereuse. Vous n'avez pas toujours la possibilité de vous éloigner d'emblée d'une situation fâcheuse, comme un client qui crie après vous pendant votre travail. Vous devriez cependant le faire si vous avez l'impression d'être en danger ou vous devriez du moins mettre le plus de distance possible entre vous et ce qui vous menace.
    • Rendez-vous dans un espace de préférence public et sécurisé si vous devez gérer une personne en colère chez vous ou sur votre lieu de travail. Évitez les endroits dont vous ne pouvez pas vous échapper, comme des toilettes. Ne vous rendez pas à des endroits comportant des objets qui peuvent être utilisés comme des armes, comme une cuisine .
    • Tâchez de garder une certaine distance physique entre la personne et vous si vous avez affaire à un client en colère à votre travail. Restez derrière votre comptoir ou restez hors de sa portée .
  2. Appelez à l'aide. Vous avez le droit de rester en sécurité. Suivant le genre et la gravité de la menace, vous pouvez appeler un proche à l'aide. Appelez la police ou les urgences si vous pensez être dans un danger imminent .
    • Appelez au travail une figure d'autorité comme un responsable ou un agent de sécurité .
  3. Faites une pause. Demandez à faire une pause si la situation est tendue, mais pas trop dangereuse. Parlez à la première personne et dites que vous avez besoin d'un quart d'heure pour vous calmer avant de reprendre la discussion. Faites pendant ce laps de temps quelque chose d'apaisant pour reprendre les commandes de vos émotions et laissez à l'autre personne le temps de se ressaisir. Retrouvez-vous à un moment et à un endroit précis et discutez du problème .
    • Parlez toujours à la première personne quand vous demandez une pause, même si vous pensez que l'autre personne est pleinement responsable de la situation. Le fait de dire « J'ai besoin d'un peu de temps pour réfléchir » peut désarmer la personne en colère au lieu de la mettre sur ses gardes.
    • Évitez de faire des affirmations accusatrices comme « Vous avez besoin d'une pause » ou bien « Détendez-vous ». Cela va mettre l'autre personne sur la défensive et pourrait même la fâcher davantage, même si vous pensez que c'est la vérité.
    • N'ayez pas peur de demander une autre pause si la personne est toujours hostile ou en colère. Dans l'absolu, vous devriez faire tous les deux quelque chose pour vous calmer et vous apaiser pendant votre pause.
    • Envisagez de suggérer d'attendre pour parler du problème jusqu'à ce que vous puissiez avoir la présence d'une tierce personne impartiale, si vos pauses n'ont pas permis à la personne de se calmer. Il peut s'agir d'un psychologue, d'un responsable des ressources humaines, d'une figure religieuse ou autre .

Surveiller ses réactions

  1. Respirez en profondeur. Des situations tendues telles qu'une personne qui est fâchée avec vous peuvent provoquer une réaction de lutte ou de fuite qui accélère le rythme cardiaque, vous fait haleter de façon superficielle et envoie des hormones de stress dans tout votre organisme . Contrez cette réaction en respirant profondément pour vous aider à garder votre calme. Souvenez-vous que deux personnes en colère aggravent doublement une situation tendue .
    • Inspirez en comptant jusqu'à quatre. Vous devriez sentir votre abdomen et vos poumons se dilater quand vous inspirez .
    • Retenez votre respiration pendant deux secondes, puis expirez lentement en comptant jusqu'à quatre.
    • Quand vous expirez, tâchez de détendre les muscles du visage, du cou et des épaules.
  2. Surveillez vos émotions. Vous pouvez désamorcer une situation tendue en réagissant calmement à la personne en colère. Le fait de vous fâcher à votre tour ne fera qu'aggraver la situation et ne fera rien pour calmer le jeu. Vous pouvez retrouver votre calme en allant faire un tour, en méditant et en comptant à rebours à partir de 50 .
  3. Évitez de prendre la situation trop à coeur. Il peut être très difficile de ne pas vous impliquer sur le plan émotionnel face à une personne en colère. Souvenez-vous que la colère est souvent la réaction d'une personne qui n'a pas appris à se comporter d'une façon saine et assurée face aux situations qu'elle considère comme étant menaçantes . Des études ont montré que les personnes qui gardent leur contenance et ne se sentent pas responsables de la colère d'autrui sont moins susceptibles de le prendre trop à cœur .
    • La colère enfle pour plusieurs raisons : un sentiment de précarité, un manque de choix, un comportement irrespectueux ou des réactions passives ou agressives face à un problème.
    • On peut se sentir peu sûr de soi quand la situation comporte une notion d'imprévisibilité. On peut réagir avec colère quand les bases de l'ordre et de la sécurité sont menacées .
    • On peut réagir avec hostilité quand on a l'impression que les choix sont limités. Cela provient d'un sentiment d'impuissance à cause d'un choix réduit dans une situation donnée .
    • Quand on a l'impression de ne pas être traité avec respect, on peut réagir avec colère. La personne peut se fâcher si, par exemple, vous lui parlez sur un ton hargneux ou si vous n'avez aucun égard pour son temps .
    • On peut aussi se mettre en colère pour se sentir mieux. Envisagez la possibilité qu'il s'agisse d'une réaction à quelque chose en relation avec la vie privée de cette personne et non pas à ce que vous auriez fait, si l'on est fâché avec vous .
    • Assumez vos responsabilités et excusez-vous si vous avez induit la personne en erreur. Vous n'êtes jamais responsable de la réaction d'autrui. Personne ne peut fâcher quelqu'un d'autre. Néanmoins, le fait d'assumer vos agissements peut aider l'autre à assimiler ses sentiments de colère et sa susceptibilité.
  4. Gardez votre calme. Parlez sur un ton de voix mesuré. N'élevez pas la voix ni ne criez en réaction à la personne en colère. Employez un langage corporel calme, mais ferme .
    • Tâchez de ne pas trainer des pieds ni de croiser les bras. Ces gestes indiquent que vous êtes ennuyé ou refusez toute forme de communication .
    • Gardez un corps détendu. Soyez sûr de vous : posez vos pieds fermement au sol et tenez-vous avec les épaules rejetées en arrière et la poitrine en avant. Regardez l'autre personne. Ce type de langage corporel montre que vous êtes calme, que vous vous maitrisez et ne vous laissez pas faire .
    • Observez des réactions de colère, comme le fait de serrer les poings ou la mâchoire. Le fait de violer l'espace personnel d'une autre personne (généralement une distance d'environ un mètre) est aussi un signe que vous pourriez devenir trop agressif .
    • Tenez-vous de profil par rapport à la personne qui est en colère et non pas en face d'elle. Cette position peut paraitre moins conflictuelle .
  5. Observez chez vous une communication qui se dégrade. Il peut être très dur de garder votre sang-froid quand on est fâché avec vous, mais il est important de garder des propos raisonnables. Vous devriez corriger immédiatement ce qui fait défaut dans vos échanges si vous remarquez l'apparition des choses suivantes  :
    • des cris
    • des menaces
    • des injures
    • des affirmations spectaculaires ou exagérées
    • des questions hostiles

Communiquer avec une personne en colère

  1. Sachez quand il n'est pas bon de parler. Certains indices émotionnels et physiques sont les signes avant-coureurs d'un dialogue qui se dégrade. On peut les résumer en quatre mots : la faim, la colère, la solitude et la fatigue. Ces états peuvent exacerber encore une situation déjà tendue et l'empêcher d'être résolue. Cette personne est évidemment déjà fâchée avec vous. Il est néanmoins préférable de reporter la discussion jusqu'à ce que les besoins physiques et émotionnels de tous soient assouvis si la colère de l'autre est toujours vive (même après une pause) ou est assortie de l'un des quatre états mentionnés plus haut. Nous allons évoquer brièvement la raison pour laquelle chacun de ces états retarde la résolution d'un problème et les échanges .
    • Quand vous ressentez de la faim physique, vous jetez par-dessus bord toute idée de pensée rationnelle et sensée. Votre corps manque de carburant et vous pourriez dire ou faire n'importe quoi pour le recharger. Des recherches ont montré que les humains et les animaux affamés prennent plus de risques. La faim affecte notre capacité à prendre des décisions et notre comportement, deux choses dont vous ne voudriez certainement pas perdre l'usage lors d'un conflit .
    • La colère est une émotion que très peu de personnes ont appris à exprimer de façon constructive. Elle se déploie généralement avec des insultes, des jurons, des moqueries, voire de la violence physique. Plus encore, on exprime souvent de la colère quand en réalité on se sent blessé, désorienté, jaloux ou rejeté. On est moins susceptible de voir la situation de façon objective et de chercher à la résoudre quand des émotions sous-jacentes se mêlent à la colère. Il est préférable de laisser à un individu en colère du temps et de l'espace pour se reprendre avant d'engager tout échange sensé.
    • La solitude signifie que la personne se sent isolée des autres. Une personne qui n'est pas douée pour communiquer aura du mal à rester objective lors d'un conflit.
    • La fatigue pendant une dispute est une recette infaillible pour aller à la catastrophe. Le manque de sommeil provoque de la mauvaise humeur, des difficultés à réfléchir et de mauvaises performances. La fatigue perturbe aussi vos capacités à prendre des décisions. Vous pourriez être en mesure de voir clairement une solution si vous êtes bien reposé, mais l'insomnie favorise des disputes répétées dont on ne voit pas le bout .
  2. Reconnaissez la colère de l'autre. La dernière chose que vous devez faire quand quelqu'un vous crie dessus est de reconnaitre sa colère. La colère est cependant souvent une réaction à un sentiment d'incompréhension ou d'indifférence . Reconnaitre que l'autre est en colère ne veut pas dire que cette personne se comporte correctement .
    • Essayez de dire que vous comprenez sa colère, que vous cherchez à comprendre ce qui se passe et demandez-lui ce qui a provoqué sa colère. Cela montre que vous essayez de voir la situation du point de vue de l'autre, ce qui peut l'aider à se sentir mieux.
    • Essayez de ne pas être accusateur quand vous le faites. Ne demandez pas à l'autre pourquoi il se comporte comme un imbécile.
    • Demandez des précisions. Demandez à la personne ce qui l'a précisément fait réagir. Demandez-lui, par exemple, ce que vous avez pu dire pour la fâcher. Cela peut encourager la personne à se calmer et à réfléchir à la raison pour laquelle elle est en colère. Elle peut se rendre compte à ce moment-là qu'il s'agissait sans doute d'un malentendu.
  3. Résistez à l'envie de couper la parole à l'autre. Empêcher l'autre d'exprimer ses sentiments n'arrangera pas la situation. Cela peut augmenter encore ses sentiments de colère .
    • Le fait de couper la parole à l'autre indique que vous ne donnez aucune légitimité à ses sentiments. N'oubliez pas que l'expérience vécue par la personne est bien réelle, même si vous ne la comprenez pas. Vous n'allez pas désamorcer la situation en ne tenant pas compte de cela .
  4. Soyez à l'écoute de l'autre. Ayez une écoute attentive. Montrez à l'autre qu'il a toute votre attention en le regardant, en hochant la tête et en vous servant de quelques onomatopées telles que « hum » ou « mmm-hmm  ».
    • Ne vous retrouvez pas à préparer votre défense pendant que l'autre est en train de parler. Concentrez-vous sur ce que dit la personne .
    • Soyez attentif aux raisons données par la personne pour expliquer sa colère. Essayez d'imaginer la situation de son point de vue. Ressentiriez-vous la même chose si vous aviez vécu cette situation ?
  5. Confirmez les propos de la personne. L'une des raisons pour lesquelles une situation s'aggrave est due à un problème de communication. Confirmez ce que vous avez entendu, une fois qu'elle vous a dit pourquoi elle est fâchée .
    • Parlez toujours à la première personne. Dites par exemple, « J'ai cru comprendre que vous êtes fâché parce que vous nous rapportez pour la troisième fois un téléphone mobile qui ne fonctionne pas. Est-ce exact ? »
    • Le fait de formuler votre réponse de cette façon vous assurera d'avoir bien compris la personne. Cela peut aussi aider l'autre à se sentir reconnu, ce qui peut apaiser un sentiment de colère.
    • N'enjolivez ni ne reformulez les affirmations de l'autre quand vous les confirmez. Si, par exemple, la personne s'est plainte de ce que vous ne l'avez pas récupérée à l'heure ces six derniers jours, ne répondez pas que vous avez cru comprendre qu'elle vous en veut parce que vous étiez en retard. Concentrez-vous plutôt sur ce qu'elle a dit en réalité et dites que vous avez cru comprendre qu'elle est en colère parce que vous étiez en retard ces six derniers jours.
  6. Parlez à la première personne pour exprimer vos propres besoins. Dites « Je » pour affirmer ce que vous voulez, si la personne continue à crier ou à se montrer agressive avec vous. Cela évitera de donner l'impression que vous rendez l'autre responsable de la situation.
    • Si, par exemple, la personne vous crie dessus, vous pouvez toujours répondre que vous cherchez à l'aider, mais êtes incapable de la comprendre si elle continue à hurler. Demandez-lui de répéter ce qu'elle a dit sur un ton plus mesuré.
  7. Ayez de l'empathie pour l'autre. Essayez de vous mettre à la place de la personne . Cela peut vous aider à garder le contrôle de vos propres réactions émotionnelles. Cela peut aussi vous aider à mieux communiquer avec cette personne .
    • Vous pouvez désamorcer la colère de quelqu'un en disant que vous comprenez sa frustration ou que vous voyez le côté pénible de la situation. Dans certains cas, on a tout simplement envie que des sentiments de frustration soient validés. On peut se calmer à partir du moment où l'on se sent compris.
    • Vous pourriez devoir vous dire mentalement que la personne est fâchée et tâche de faire de son mieux pour exprimer ses sentiments. Cela peut vous aider à recadrer la situation dans votre propre tête .
    • Ne prenez pas le problème à la légère. La personne le prend très à cœur, même si cela vous parait sans intérêt .
  8. Ne dites pas ce que vous comptez faire. Songez plutôt aux conséquences. Une personne qui vous en veut beaucoup peut aussi avoir l'impression que vous l'avez lésée d'une certaine façon. Votre première réaction pourrait être de vous défendre et d'affirmer ce que vous comptez faire. Ne cédez pas à la tentation de dire, par exemple, que vous aviez l'intention de récupérer ce costume au pressing, mais que vous avez oublié parce que vous avez travaillé tard ce soir-là. Vous étiez sans doute plein de bonne volonté, mais à ce stade, la personne s'en fiche éperdument. Elle doit gérer les conséquences de vos actes et c'est ce qui la met en colère .
    • Essayez de vous mettre à la place de la personne et remarquez en quoi les conséquences de vos actes l'ont affectée, plutôt que d'essayer de vous justifier. Dites que vous vous rendez compte que le fait d'avoir oublié de récupérer son costume l'a embarrassée vis-à-vis d'une réunion importante le lendemain.
    • Ce concept peut donner l'impression que vous trahissez vos propres convictions. Vous pourriez ressentir très honnêtement que vous avez fait ce qu'il fallait et avez du mal à y voir une erreur. Essayez, si c'est le cas, d'imaginer que la personne n'est pas fâchée avec vous, mais qu'elle en veut à quelqu'un ou à quelque chose d'autre. Voyez comment vous auriez résolu le problème si vous n'aviez pas été la personne fautive.

Dissiper la colère

  1. Abordez la situation avec un esprit ouvert. Voyez comment vous pouvez résoudre le problème après avoir écouté la personne .
    • Acceptez-le si vous croyez que les griefs de la personne sont justifiés. Admettez vos propres erreurs et demandez-lui ce que vous pouvez faire pour vous faire pardonner .
    • Ne trouvez pas de prétextes ni ne soyez sur la défensive. Cela ne fera souvent qu'augmenter la colère de la personne parce qu'elle a l'impression que vous ne tenez pas compte de ses besoins .
  2. Proposez une solution. Soyez raisonnable et exprimez-vous calmement et clairement. Tâchez de garder votre solution axée sur ce que la personne vous a dit .
    • Si, par exemple, la personne est en colère parce que votre enfant a cassé une vitre avec un ballon, dites ce que vous êtes disposé à faire. Dites, par exemple, que votre fille a bien cassé une vitre en y lançant une balle, que vous êtes disposé à faire venir un vitrier pour remplacer la fenêtre dans les quarante-huit heures, à moins que la personne s'en charge elle-même et vous envoie la facture.
  3. Demandez à la personne de vous faire une proposition de rechange. Demandez-lui de vous suggérer un règlement qui puisse vous satisfaire, si les solutions que vous lui proposez ne lui conviennent pas . Vous pourriez, par exemple, lui demander ce qu'elle voudrait voir se produire dans cette situation.
    • Essayez de présenter ces solutions en parlant de « nous » pour encourager une coopération. Dites, par exemple, que vous admettez que vos solutions ne sont pas envisageables et demandez ce que la personne et vous pouvez faire pour corriger le problème .
    • Ne vous énervez pas si la personne suggère quelque chose qui vous parait déraisonnable. Proposez plutôt autre chose. Dites, par exemple, que vous avez cru comprendre que vous devriez non seulement payer les frais de la fenêtre cassée, mais aussi le nettoyage du revêtement de sol dans toute la maison, ajoutez qu'il vous parait normal de faire réparer la vitre, mais que le nettoyage de la moquette ne vous concerne pas.
    • Essayez de trouver un terrain d'entente avec la personne en colère, ce qui peut rediriger l'échange en direction d'une solution . Vous pourriez dire, par exemple, que vous comprenez que l'honnêteté a de l'importance pour la personne, mais aussi pour vous. Cela vous permet d'exprimer votre volonté d'œuvrer en direction du même objectif .
  4. Évitez de dire « mais ». Cette conjonction est une négation verbale, car elle peut annuler ce que vous avez dit plus tôt. Quand on entend « mais », on a tendance à ne plus écouter. Tout ce qu'on entend, c'est qu'on est dans son tort .
    • Ne dites pas, par exemple, que vous comprenez ce qu'on vous a dit, MAIS pensez telle chose.
    • Dites plutôt que vous avez compris le point de vue de la personne ET que vous cherchez à trouver une solution.
  5. Remerciez la personne. Mettez fin à l'échange avec un mot de remerciement si vous êtes tombé d'accord. Cela montre votre respect pour l'autre et donne à la personne l'impression que l'on a tenu compte de ses besoins .
    • Vous pourriez par exemple remercier ce client en colère pour vous avoir aidé à trouver une solution si vous avez su négocier avec lui.
  6. Laissez à la personne le temps de se remettre. Dans certains cas, la colère de la personne ne va pas disparaitre tout de suite, même si vous avez fait tout ce que vous pouviez pour résoudre le problème. Cela est surtout vrai dans des situations chargées de blessures plus profondes, quand la personne se sent trahie ou manipulée d'une certaine façon. Acceptez que des sentiments de colère puissent mettre un certain temps à se résorber d'eux-mêmes et ne forcez rien.
  7. Trouvez, si c'est nécessaire, un tiers pour servir de médiateur. Tous les conflits ne peuvent pas être résolus et la colère de certaines personnes ne va pas forcément s'atténuer, même si vous gardez votre calme et restez poli tout le long de la journée. Il serait temps de vous désengager si vous avez essayé toutes les tactiques mentionnées ici et si vous n'avez fait aucun progrès. Une tierce personne comme un psychologue, un médiateur ou un responsable des ressources humaines peut être en mesure de vous aider à négocier la situation .
  8. Envisagez une aide professionnelle. Il peut être utile de voir un conseiller ou un psychologue qui est formé à la gestion des conflits ou de la colère, quand vous avez besoin d'un médiateur plus chevronné. C'est surtout le cas si la personne qui est fâchée avec vous a de l'importance dans votre vie, comme un conjoint, un parent, un frère ou une sœur ou un enfant. Vous pourriez avoir besoin de consulter un professionnel qui peut non seulement remédier à la situation, mais peut aussi vous apprendre des techniques de résolution des problèmes et des compétences communicationnelles, si vous vous disputez constamment avec une personne ou si quelqu'un sort de ses gonds à la moindre provocation.
    • Un psychologue peut apprendre à vos proches plusieurs moyens de se détendre et de gérer les tensions, des méthodes pour surmonter des sentiments de colère, des stratégies pour exprimer des émotions et des moyens de reconnaitre les motifs récurrents liés à des sentiments négatifs à l'origine de la colère .

S'excuser efficacement

  1. Réfléchissez à ce que vous avez fait pour mettre l'autre en colère. Vous devriez remédier à la situation en vous excusant et en faisant amende honorable si vous avez fait une erreur .
    • Ne trouvez pas d'excuses pour votre comportement. Vous devriez reconnaitre votre erreur, si vous avez causé du tort à une tierce personne.
    • Demandez-vous s'il vaut mieux vous excuser pendant votre échange ou plus tard, quand la personne s'est calmée.
    • Voyez si des excuses pourraient être bien accueillies et appropriées à la situation ou non. Vous ne devriez pas vous excuser si vous ne le pensez pas sincèrement, car cela pourrait faire dégénérer le problème.
  2. Exprimez de l'empathie et des regrets. Vous devriez montrer à la personne que vous regrettez d'avoir fait de la peine à la personne via vos paroles ou agissements .
    • Vous n'aviez sans doute pas eu l'intention de mettre cette personne en colère ni voulu blesser ses sentiments. Vous devriez reconnaitre que votre comportement a eu un effet désastreux sur l'autre, indépendamment de vos intentions.
    • Présentez d'abord vos excuses sous la forme d'un regret. Vous pourriez dire, par exemple, que vous êtes désolé d'avoir blessé ses sentiments.
  3. Assumez la responsabilité de vos actes. Vos excuses doivent comprendre aussi l'affirmation selon laquelle vous êtes responsable de la situation si vous voulez qu'elles soient efficaces et qu'elles désamorcent la colère. En d'autres mots, vous devriez dire en quoi vos agissements ont provoqué chez la personne un sentiment de colère ou de frustration .
    • Une affirmation de responsabilité peut signifier que vous êtes désolé et que vous vous rendez compte que votre retard vous a fait manquer un évènement.
    • Vous pourriez aussi dire que vous êtes désolé et bien conscient que votre inattention a fait tomber la personne.
  4. Proposez une solution au problème. Des excuses n'ont aucun sens si vous ne dites pas comment faire pour corriger le problème et éviter qu'il ne se reproduise à l'avenir .
    • Vous pouvez proposer de remédier à la situation en offrant votre aide à la personne ou en trouvant des moyens de ne pas refaire la même erreur à l'avenir.
    • Vous pourriez dire, par exemple, que vous êtes désolé, que vous savez être en retard et qu'à partir de maintenant vous allez mettre une sonnerie d'alarme sur votre téléphone une heure avant votre départ.
    • Un autre exemple pourrait être de dire que vous êtes désolé si la personne est tombée et que vous ferez à l'avenir l'effort de ranger vos affaires.

Conseils

  • Ne craignez jamais de demander à être seul pendant quelques minutes avant de gérer une situation tendue. Cela vous permettra de décompresser et de garder la maitrise de vos émotions.
  • Tâchez d'être sincère quand vous vous excusez. Les gens sont très doués pour repérer de la condescendance et de l'hypocrisie, ce qui ne fait qu'attiser la colère.
  • Souvenez-vous que vous ne pouvez pas maitriser les réactions des autres. Vous ne pouvez contrôler que votre propre comportement.

Avertissements

  • Appelez à l'aide et essayez de quitter cette situation, si vous avez l'impression d'être en danger.
  • Méfiez-vous des personnes qui vous reprochent de les mettre systématiquement en colère. C'est un signe qu'elles refusent d'assumer leurs responsabilités pour leurs propres agissements.
  • Ne recourez pas de vous-même à un discours ou à un comportement violent.
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